Outil statistique [Tutoriel n°4] – Comment travailler à bon escient avec le Backtest ?

Outil statistique [Tutoriel n°4] – Comment travailler à bon escient avec le Backtest ?

Notre impressionnant outil de statistiques, avec le Backtest et son Tableau automatisé, fait beaucoup de bruit.

Très bien !

Nous proposons quelque chose d’inédit – le dispositif ultime pour les parieurs, les tipsters, les traders et pour créer des modèles. Le système de notifications en lui-même était déjà nouveau, unique et le premier sur le marché ! Il a fallu le tester sur de longues périodes, parfois des mois, pour avoir des résultats satisfaisants.

Nous avions ajouté l'option Backtest sur le Tableau de bord, et nous en avons lancé tout récemment une version Beta.

Avec le Backtesting, les utilisateurs peuvent tester de façon rétroactive (sur les matchs passés donc) les notifications qu'ils ont mises au point. Et ce, tant sur les dernières heures que sur les derniers mois ! Nous travaillons sur la fluidité de l'outil (moins de temps de chargement avec plus de matchs, tout en développant une capacité à mieux cibler).

Outil Backtesting des statistiques

L’idée est simple : vous créez vos notifications, votre modèle, et vous lancez le tout à travers notre base de données de matchs terminés.

Les résultats apparaissent dans le Tableau de Backtest, ainsi vous pouvez voir comment le modèle que vous avez établi aurait performé. Bien sûr cela ne garantit en rien les performances futures, mais donne tout de même de bonnes indications.

Afin de trouver le Graal, LA méthode qui vous convient le mieux, vous pouvez essayer différents modèles et les tester. Personnellement je préfère pour débuter, d'abord me constituer, à l'aide du Backtest, la plus grande base de données possible.

Le but n'est pas d'avoir un tableau avec des résultats corrects dès le départ, il faut plutôt prendre les résultats comme le début d'une œuvre que l'on peaufine petit à petit, jusqu’à obtenir le chef d'œuvre que l'on souhaite tant. Il faut le voir comme une base, pas comme un aboutissement. Tout chef d'œuvre est le fruit d'un long travail, vous le savez comme moi.

J'ai réussi à obtenir des résultats assez satisfaisants sur les corners, les over/under en première mi-temps et sur 90 minutes. Ça m'a amené à parier sur l’outsider, et pas toujours sur le favori.

Ceci montre qu’il n'y a pas de bon ou de mauvais point de départ, le ciel est la seule limite.

Parier en Asie VS Parier chez un bookmaker ordinaire

Pourquoi est-ce si important et pourquoi j'essaye aussi de bâtir un modèle/des notifications seulement sur les grands championnats ?

J'ai commencé les paris il y a une douzaine d’années.

Bien sûr ça n'a pas été fulgurant dès le début, et donc je n'ai pas eu de problèmes avec les comptes que je m’étais créé. Puis, il y a 6-7 ans j'ai commencé à avoir des embûches. J’étais limité à quelques euros de mise sur mes comptes chez les grands bookmakers en ligne, ceux que nous connaissons tous. J'ai des captures d’écran où j’étais limité à 5€ de mise sur la Premier League anglaise.

C'est là que l'on arrête de s'amuser.

De nouveaux bookmakers émergent, certes, mais la plupart d’entre eux n'offrent pas forcément les matchs ou même les marchés que l'on avait l'habitude de trouver chez nos bookmakers favoris. Puisqu’il en était ainsi, il me restait deux options : soit construire un excellent modèle là où je ne pouvais pas miser plus de quelques euros, soit créer des modèles chez des bookmakers asiatiques, où je pouvais parier sans problème, mais sur un nombre restreint de championnats.

Avec notre super outil j'ai réussi à avoir un yield de 5-10% rien que sur les championnats asiatiques ! Et autour de 5-7% sur les gros championnats seulement, et croyez-moi, c'est un très bon résultat.

Pourquoi donc ?

Les limites qui existent et le fait d’être limité d'une part, et d'autre part les différentes compétitions proposées sont les deux principales différences.

La façon la plus commode (et la plus courante) de parier en Asie c'est d’utiliser des brokers, comme Sportmarket. Il y'en a d’autres, bien sûr, similaires, mais j’écrirais à propos des pour et des contre des différents sites, dans un autre article.

Je vais faire une comparaison simple :

Sportmarket : limitations très hautes – vous ne serez pas limité – moins de championnats couverts.

Bookmakers : limitations beaucoup plus basses - vous pouvez vous trouver limité très rapidement - plus de championnats couverts.

Voici une explication simple et efficace des principales différences. Évidemment, il est plus simple d'obtenir de beaux profits et un bon yield chez les bookmakers qui proposent des championnats/compétitions méconnues. Mais si vous devenez trop bon à leur goût, vous aurez besoin de trouver des alternatives, et donc de changer votre façon de parier.

Créer un modèle en utilisant notre outil Backtest

Comme vous pouvez le voir, j'ai commencé à partir du moment où j'ai eu un grand volume de données avec lesquelles travailler. 6474 alertes et une balance de -31000 avec un yield de -5%. Je suis un petit peu dans le rouge ? Pas de soucis pour moi tant que j'ai ma grande base et je vais vous montrer pourquoi !

Maintenant Imaginez la chose suivante, vous avez 400 matchs en base et -4000 de profits. En proportion, lequel des deux semble être le plus sur le point de trouver un modèle profitable ? Moi ! C'est aussi un nombre suffisant pour montrer comment s'en servir et pourquoi utiliser les différents filtres.

En général je suggère de commencer en modifiant les filtres de TEMPS et de COTES

Nous avons des cotes allant de 1.55 à 5.25. Cela arrive parfois, c'est pourquoi je suggère ce point de départ, en effet il y a parfois des erreurs dans les cotes (quand les traders d'un site inversent les cotes pendant quelques secondes, par exemple). Je vais changer l’intervalle et mettre « de 2.5 à 5.25 ».

209 matchs et une perte de -2577. J'ai vérifié certaines cotes manuellement, il y a des petites erreurs, probablement de la part du trader, dans certains cas un but a été marqué en même temps, etc. Remettons à zéro et essayons de nouveau avec « 1.55 à 2.5 »

Toujours 6293 notifications/alertes et -28000. Retouchons encore un petit peu au filtre, mettons de 1.55 à 1.6 - 1.7.

J'essaye de créer une notification avec de bonnes cotes, de sorte à ne pas avoir besoin d’être gagnant plus de 70% du temps pour être rentable. Et ce, tout en gardant de bonnes chances de trouver ces mêmes marchés sur différents bookmakers, ou en Asie comme j'en ai parlé tout à l’heure. Je mets dans le filtre une intervalle de cotes « de 1.9 à 2.1 ». On passe à 3162 alertes et -14068.

On a réduit de moitié le nombre de notifications, mais aussi réduit les pertes de moitié, et il nous reste encore beaucoup de tri à faire !

Filtre temps

L’intervalle actuel est « de 61 à 79 » (minutes). C'est un petit écart, mais c'est la façon dont j'ai paramétré ma notification à la base, avec une plage de temps strict.

On sous-estime souvent l'importance de ce filtre.

Je vais le prouver.

Beaucoup de gens ne pensent pas, à priori, que l'on puisse changer de «submarket », par exemple. C'est un filtre intéressant, aussi. Revenons à notre intervalle de temps, changeons-le et réduisons-le, disons « de 61 à 65 » minutes.

è De 3162 alertes/ -14068 on passe à 1660 alertes / -4116 !

C'est comme ça, que l'on utilise l'outil Backtest à bon escient.

Nous avons énormément réduit le nombre d'alertes, et surtout réduit les pertes ! On peut encore filtrer, pour ajuster à sa guise. Je rappelle, et c’est important, que ce que vous lisez ici n'est pas la seule façon d'employer le Backtest, je vous donne des exemples, afin que vous vous fassiez une idée de la façon dont on peut l'utiliser.

Pays et ligues

La prochaine étape de ce petit tutoriel fera partie des dernières pour certains, des premières pour d'autres. Regardons la liste des pays et des championnats.

La façon de travailler là-dessus est propre à chacun, à mon avis.

Personnellement j’enlève tous les pays qui ne correspondent pas à mon fuseau horaire - et aussi des « petites compétitions » sur lesquelles je ne pourrais pas parier de toute façon.

À quoi ça sert d'avoir un modèle avec 30% de Yield sur le papier si je ne peux même pas parier sur ne serait-ce que la moitié des alertes que je reçois ? Je ne fais pas pour autant que cliquer pour supprimer les pays et les championnats qui ne me conviennent pas, c'est quand même mieux d'accumuler d'abord les données de ces pays/compétitions AVANT de les éliminer définitivement de mes futures notifications.

J'enlève aussi des ligues/pays qui correspondent à l'heure locale, bien sûr.

Par exemple ceux pour lesquels j’ai beaucoup d’alertes, mais très peu de profit.

Je ne suis pas vraiment disposé à placer 200 paris dans des pays qui me rapporteront 2-3 unités tout au plus. C'est trop de boulot pour un Yield très faible, et de toute façon je gagnerai ces 2-3 unités sur d'autres modèles, avec moins de travail grâce à cet outil statistique.

Conclusion

Après avoir supprimé des ligues, des pays, comme indiqué dans le paragraphe précédent, j’obtiens des résultats encore différents. 1074 alertes, un panel largement suffisant pour moi. Un Yield de 12%, et en supprimant en plus des évènements sur lesquels je n'aurais même pas pu parier, de toute manière ! Gardez en tête que, le résultat que vous obtiendrez est le fruit de votre travail ! C'est à vous !

Pas de belles cotes d'handicap, d'over/under etc qui dégringolent juste après avoir reçu une alerte, pas de matchs en plein milieu de la nuit, pas de compétitions méconnues qu'il presque impossibles à jouer !

Génial non ?


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